Confessions d'une serial blogueuse
Alors, suite au billet consacré à la Une d' Hellocoton qui était à prendre bien sûr au second degré, ce billet voit le jour tout naturellement.
Oui, j'ai juste envie de vous dire comment j'écris mes billets, comment née une idée, une envie et tout ça sans artifice, tout simplement et très sincèrement.
Écrire a toujours été une évidence pour moi. J'ai toujours écrit et je n'ai pas vraiment de raison à ça. J'aime les mots, j'aime jouer avec. Écrire me soulage parfois, me fait du bien. C'est un exutoire. On commence par des poèmes à l'âge de 7/8 ans, on poursuit avec des histoires (mais je me suis vite aperçue que je n'étais pas douée pour cela) , puis on écrit des chroniques dans le club journal du lycée, on s'investit davantage mais toujours avec du recul et beaucoup de pudeur dans le journal de la Fac, on envoie des chroniques quotidiennes à ses collègues de boulot et puis un jour, on ouvre un blog.
Un blog où l'on pourra s'exprimer librement, sans contrainte. Alors, on s'en donne à coeur joie, on écrit sur tout , sur n'importe quoi. On s'inspire de la vie, de notre vie, de ses amis, des gens qui nous entourent, des personnes qui croisent notre chemin, nos voisins, une musique, un look, un évènement, une toute petite anecdote......
J'avoue, j'écris comme cela me vient. Je prévois parfois des sujets longtemps en avance mais je les écrits très souvent au dernier moment. J'aime travailler dans l'urgence.
Je n'ai aucun style et bien souvent j'écris comme je parle. Mais je suis une vraie pipelette, alors forcément cela aide.
Un mot, une phrase, une photo...et les mots sortent tout seuls. Et j'ai souvent un haut débit.
J'écris la plupart du temps mes billets en moins de 15 minutes. La mise en page et les photos ou les images que je choisis pour illustrer un billet peuvent me prendre parfois plus d'1 heure . Mais je mets un point d'honneur à illustrer mon article et le rendre agréable à lire.
Si écrire un billet me prend si peu de temps, c'est sûrement parce que mon cerveau fonctionne constamment. Il n'a aucun répit, il est en perpétuelle ébullition et c'est cela que j'aime. S'il ralentit, je m'ennuie. Et puis je note tout dans mes carnets C'est vital pour moi. Et depuis que j'ai ce blog, j'en ai griffonné des tas de petits carnets.
Souvent le titre d'un billet me vient en premier, ou alors je vois une photo et je sais de quoi je vais parler, mais j'écris vraiment au dernier moment. Rien n'est vraiment programmé. D'ailleurs les billets dont l'idée est en moi ne sortent en général que 6 mois après car d'autres arrivent entre temps et s'imposent tout naturellement, comme celui-ci que vous êtes en train de lire.
Je n'ai pas de recette pour faire de bons billets, d'ailleurs je n'y pense pas. Les mots clés et tout ces trucs là, je ne m'en soucie pas. Oui, parfois je suis fière et contente d'un billet et j'en attends beaucoup, mais j'ai appris que le billet qui plaît à son auteur n'est pas forcément celui qui plaira au lecteur. Alors, j'écris et on verra.....Le succès d'un billet est si aléatoire, si imprévisible. Mais quand cela arrive, on profite tout simplement.
Donc, je vous déçois sûrement, mais je n'ai pas de secret, je n'ai pas non plus de talent......si j'en avais un, il y a longtemps que Closer ou un autre magazine frais et léger m'aurait demandé d'écrire des chroniques....
Mais je suis bien chez moi, ici, je ne m'impose rien, je ne m'interdis rien. J'aime cette liberté du blogueur. j'essaye de surtout rester fidèle à moi-même, sans trahir le lecteur et j'aime l'idée que le lecteur ne sait pas ce qu'il l'attend quand il arrive ici.
Voilà, c'est aussi simple que ça et tant que l'envie est là, je me mettrais les mots dans tous leurs états.
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